L’EPOQUE 2020/38: LES ENFANTS DE GAÏA 4
Après les Époques 2018 et 2019, voici le trente-huitième de cette nouvelle Époque 2020 avec BARBARA AUZOU : LES ENFANTS DE GAÏA 4 . Merci de considérer que le poème est indissociable du tableau et vice-versa…
Ô non ce ne sont pas des échappatoires
Ces maisons doucement rebelles
Bâties sur des terres mystiques
C’est le velours de l’appui la petite musique
Le recueil singulier de nos silences
Et il fallait bien ce pays-là quand j’y pense
Pour repousser dans leurs noirs retranchements
Les renégats de l’amour les générations entières
Que plus rien n’arrime
C’est pour le blé de ton ventre frappé
D’une bonne rouille et d’un sourire toujours disposé
Que je t’aime et j’enjambe rose la margelle du jour
Avec ceux qu’en toi je me suis choisis
Les isolés éclatants comme lauriers de soleils
Tournés vers toi toujours les grands chantiers vivants
Les géants généreux aux mains qui se souviennent
Que par nos yeux
Un ciel nous assure de son bleu
Une terre de son banc
Que de nos aisselles s’envolent des oiseaux
Vers la cérémonie des fleurs rescapées
D’un indifférent système
Barbara Auzou.
En peignant celui-ci je voyais le fond qui fait Gaïa tenir l’Homme en transparence pour lui rappeler la chronologie de la Nature
Il est un élément de l’ensemble et rien du créateur…
N-L
Tournés vers toi toujours les grands chantiers vivants…
La musique est présente dans la nature
L’homme est un instrument…