L’EPOQUE 2019/67:LE VOILIER ROSE

L’EPOQUE 2019/67:LE VOILIER ROSE

Voici le VOILIER ROSE, le 67 de L’EPOQUE 2019, fruit de ma collaboration avec BARBARA AUZOU.

C’est un travail à quatre mains. Merci d’en tenir compte dans vos commentaires…

L’EPOQUE 2019/67 – LE VOILIER-ROSE

NIALA

Acrylique s/toile 92×73

P1060020 - Copie

Je t’ai mis une trame d’eau tremblée

Comme l’herbe du sort et j’ai posé

Dessus notre rose voilier qui balance

Sa coque rondement tenue aux hanches

Du semblable que la main répète encore

Et encore

D’innombrables lèvres lançaient

Les coucous clairs de leur acquiescement

C’était une fleur ouverte sur le printemps

Qui devance l’idée de toute fleur

Le règne unanime des confluences

L’état civil venu nous visiter

Au matin et qui requiert une île

Pour figurer les voiles ma vigilante

J’ai pris le sourire innocent de l’enfant

A qui tu chantes la négation humide

Des drames et

La plainte adoucie des jacinthes

Qui vont leur chemin en jouissant

 De leur santé

Barbara Auzou.

LES EAUX-NEUVES 6

LES EAUX-NEUVES 6

« Les pensionnaires pudiques »

L’EPOQUE 2019/65

 

Du furet passé entre les lignes les pages ont débouché, pétillant, le vin d’une nouvelle vendange, davantage à quatre mains.  Comme on voit le rempart s’élever pour tenir l’oiseau à l’abri des flèches, l’arbre est venu se dépouiller  pour nager dans sa propre sève. Bivalent fluide d’accouplement. L’automne a mis la mer, la campagne, leurs crêtes moutonneuses, vaches aux pis transsibériens, maisons mimétiques, pierres levées, herbes aromatiques et arbres à médecine en résidence au bassin métaphysique des Eaux-Neuves.

 

 

Tu m’as placée

Aimée reconnaissable

A la main unique qui lui va

Dans l’axe végétal

Avec une urgence nouvelle dans l’accent

Etait-ce pour percer le secret

Dense de l’eau pensive

Ou recoudre l’échancrure

De mots sans éclats?

Consentie et embrassée

l’inépuisable lecture

Trouve sa rive sur les prunelles

Nues du printemps Pole 

Hérissé du complice 

Où le cou cercle la bouche

Boucle nourrie des sens

A habiter en pensionnaires pudiques

Avant de s’en remettreau genou

Lustré des lendemains

Barbara Auzou.

 

 

Le paysage baigne à la base d’un travail de renouveau pour la verticale à ériger en suivant le fil-à-plomb des seins que l’haleine du chien fait rouler jusqu’à la cale. Chair fruitière de la matrice primordiale.

Lucide l’enfant assure son rire

Lui laissant l’éclat de sa cascade  dans l’écume des jours

Barbara à cheval et à l’encre, vibrante guitare.

Niala-Loisobleu – 10 Décembre 2019

 

P1060016 - Copie.JPG

LES EAUX-NEUVES 6 – « Les pensionnaires pudiques » – L’EPOQUE 2019/65

Niala – Acrylique s/toile 70×70