« LA TRUFFIERE » – NIALA 2021 – ACRYLIQUE SOUS/VERRE 50X70

« LA TRUFFIERE »

NIALA

2021

ACRYLIQUE SOUS/VERRE 50X70

Le chemin menant à la réunion de familles

Du cercle de ses arbres sort le chien

Les petites-maisons blanches qui sont restées en arrière gardent la clef du mystère

Aux griffes les pierres racinent le délicieux fumet

J’ai marché sur le côté de ton trottoir face à la mer et en silence

Ô Femme

Inspiré d’autant de vent que d’averses sur les lieux de sécheresse

Un oiseau toujours branché sur la lanterne des toitures

Prêt à écrire de sa palette au contact du jour

Le non-figuré du lieu pour l’impression du ressenti

Les pierres qui restent des traversées sortent de l’herbe où elles se tiennent debout

Certaines couchées dans le milieu du patio entre les jarres

L’abeille de garde

Fidèle amante qui se tient au mât des senteurs, en équipage indéracinable

Depuis le sol aéré pour donner à naître au milieu du cercle que l’âne tourne à pleins seaux

Une seule fleur dans le centre triangulaire me tend sa truffe en levant le manteau de la cheminée

Il pourrait y avoir encore plus de batailles que l’amour que j’éprouve ne sortirait pas de mon clos

Abimé et laissé pour compte à l’érosion de l’enceinte.

Niala-Loisobleu

24 Décembre 2021

« AL’HEURE DITE » – NIALA 2021 – ACRYLIQUE SOUS/VERR 40X50

« A L’HEURE DITE »

NIALA

2021

ACRYLIQUE SOUS/VERRE 40X50

Dans l’effeuile tombant des pages

un dernier marque-page floue toute image représentative du visage des choses

cet automne aurait tendance à s’inscrire dans l’anonymat

à l’écart du rythme du plané élargi à cette grossesse mystique d’un absolu intime

L’heure dite semble prête à retenir sa décision pour plus tard sans pour autant vouloir exclure

Quel bon enjeu choisir avec la foi du déménageur ?

La présence de l’anémone oriente en tous cas ma préférence personnelle.

Niala-Loisobleu

21 Décembre 2021

« DE L’OBSCURITE NAÎT L’AUBE » – NIALA 2021 – ACRYLIQUE S/TOILE 50X50

« DE L’OBSCURITE NAÎT L’AUBE »

NIALA

2021

ACRYLIQUE S/TOILE 50X50

Cherche-t-on la mer, on entend un glissement vague parler de l’Atlantide

A la poignée d’une amphore une main-courante reconnaît la Femme jusqu’à y tremper les doigts et commencer à écrire un nom qui prolonge

Mûrissement du fruit

Dans le verger où les poissons volent en exhalant l’anémone par l’orifice du jour

Neptune fera le tri dans les genres

Au premier à bord

Il importe d’accrocher l’encre afin de tirer l’aube pour redonner le cri à la vigie

Pour la vie à la hune et à la deux, la bête à deux do saute à la crête des moutons.

Niala-Loisobleu.

16 Décembre 2021

« AURORE VENUE » – NIALA 2021 – ACRYLIQUE SOUS/VERRE 40X50

« AURORE VENUE »

NIALA

2021

ACRYLIQUE SOUS/VERRE 40X50

Venue du bois que l’herminette initie

et du presse-étoupe qui colmate le passage des larmes nocives

Au plus sombre de l’heur

Bord à bord au naufrage

Dans un bouquet lumineux mêlé d’échafaudages, fenêtres, perrons, échelles de cordes, terres d’ocres et gués de nénuphars, anémones, marguerites, menthes et lins au coeur de l’herbe folle, hissent aux souches la canopée, où la couleur est à l’aile de l’arc-en-ciel volatile se nourrissant en plongeant dans les rivières, à la pêche de ce sel qui porte aux vergues respirer cette pureté innocente d’une enfance maintenue au fil du temps

La claie pour dessus de panier, mettant en dehors des intrigues et complots d’une humanité faussaire

L’oeil double sous la percée de sa vrille

Le nez cassant la coque à la recherche du noyau dans le brou

Les doigts au nouage du trémail pour aller au plus profond drainer le fond

Ce qui meurt tiendra sa tare pour responsable, la vie est hors-d’âge au chantier de la nature où l’homme passe sans s’installer.

Niala-Loisobleu

13 Décembre 2021

« DES FLEURS POUR SEUL FRUIT » – NIALA 2021 – Acrylique 60×80

« DES FLEURS POUR SEUL FRUIT »

NIALA

2021

ACRYLIQUE SOUS/VERRE 60X80

Les 3 coups du gendarme en écartant le stérile du rideau qui bourgeonne aimantent en scène

cet horizon qui aspire à la vie originelle

De mille et une odeurs au tapis

Vole

Vole

Vole !

De Grasse

du compotier au palais que ton triangle herbe de cet arôme propre à la femme

Fenaison qui vît courir les sauvages gibiers par hordes et troupeaux au point d’en saisir la main par paume afin d’immortaliser l’éternel dans sa grotte

Pariétal frisson dont je retiens la moelle-épinière en colonne pyrénéenne comme autan de danses catalanes à l’accent d’oc

Niala-Loisobleu .

7 Décembre 2021