PROMESSE 4
Les quais de Seine, voilà bien le théâtre de la promesse que je me suis faite tout petit d’aller au bout, quoi qu’il arrive.
Jamais rompre avec son serment d’être. Tenir.
En fait les promesses c’est avant tout un accord avec soi-même. Moi, en sentant que j’avais du chevalier dans la croisade et un cheval pour le réaliser, je me suis inquiété de toujours lui trouver son picotin.
Les murs tombent et se relèvent, ce sont d’ailleurs souvent lles mêmes mauvais compagnons qui font ce sale travail.
Tends ta voile et appareille !
Coque et noyau
tu es, je suis, nous sommes
vague et écume
à la paume de misaine
l’ordre d’un système qui pendeloque
Ebrouons-nous
solitaires d’une meute
L’humidité de mon regard
dissipe la sécheresse humaine
Je sors
je m’envole
je nage
je pars
et cabane
un vélo absent pour seul témoin
et mes mains
calleuses des odeurs de la terre
qui bandent l’arc
pour que la flèche de ma cathédrale
chaudronne
un entonnoir de Lumière
De l’amour j’en ai vu les vertes et les pas mûres…le roncier s’y plaît, c’est fou comme on le trouve dans ses jambes. Alors il n’y a que la confusion faite dans le concept du bonheur, pour faire désespérer. On récolte ce qu’on a semé, la chose est tellement indubitable qu’après des millions d’années l’homme en est toujours à penser qu’un jour viendra…le messie…sans s’être posé la bonne question que le mais si ça n’est que Lui.
Les marelles sont bleues sur un sol de Terre sale de pas errants. Les enfants ont la ficelle du cerf-volant qui ouvre sur le Ciel, j’ai grandi de l’avoir jamais coupée.
Niala-Loisobleu – 19 Mai 2017