
Rien ne me fera blesser
Cette vie qui dépasse partout la pensée
Et ta main preste comme une leçon de choses
Est un feu fascinant qu secoue son vertige
Au-dessus de ses prairies natales
Des chênes bronzés braconnent
Ce peu de saison attardée
Pour dresser sur sa tige un dernier bouquet d’oriflammes
La terre fidèle à sa vocation allège la nuit de sa course
Roux est l’attelage du songe et de la femme
Il tend au matin ses fruits tendres où vont les bouches gourmandes
Et dans la taupe automnale du sang
Le printemps s’enfonce très loin
Et pour longtemps
Barbara Auzou
feu fascinant qui secoue son vertige…
Les calendes allaient d’estaque en pertuis, se frottant aux falaises et se mêlant aux méandres de fleuves, quelque part le matin de l’île se leva, latent
Le sable sortit du cadran solaire pour étendre le tant tout nu
devant les rages du chien tirant la lumière
pour ne plus blesser ne serait-ce que le début du regard quand la porte se dégage…
N-L