NOTRE JARDIN BLEU 4
Et nous nous sommes éveillés
dormant encore sur l’élan
de la liberté des corps
au jardin bleu érigé contre
la ferraille usée
des passagères rencontres
qui laissaient un goût de sang
à nos bouches éprouvées.
J’ai planté mon âme
au coeur de tes rosiers anciens
qui dessinaient les ruelles artisanes
de notre Eternel besogneux;
tu t’es niché au creux
de l’asile transitoire
que racontait cette histoire
d’eau libre et de feu.
Au bleu pavot du matin,
nous avons mis en dépot dans nos mains
jointes
l’oiseau chaud de nos poumons
nous promettant que son vol n’emprunte
jamais la triste artère du commun.
Barbara Auzou
Notre Jardin Bleu 4 – 2018 – Niala – Acrylique s/toile 61×46
ô oui allonger mon corps fatigué ce soir dans ce jardin bleu merveilleux…et le lendemain, avec ardeur en prendre soin encore comme une abeille ouvrière…
L’ombre étant néantisé, me voici en un seul corps allongé, le relief qui amplifie n’affecte en rien le silence qui en émane. C’est le m’aime ma Barbara…
Ainsi, nous voilà sauvés, tellement…