A LA BUTEE DES ETOILES
Dans les hauts jardins de l’imagination,
je te trouverai broyant la couleur
au revers du coquelicot éphémère,
accoudé au temps et à la butée des étoiles,
à fortifier la frêle charpente de la toile
que le couteau déjà entaille de son entière passion.
Je te trouverai absorbé dans l’intervalle
entre le geste et son intention,
entre la beauté et son interrogation,
au coeur d’une lumière différée,
à la torche ressaisie sur la cécité du jour
et dans le halo d’une certaine idée de l’amour.
Dans les hauts jardins de l’imagination,
tu me trouveras au dernier quartier lunaire,
sur la balançoire obstinée qui balaie le vulgaire,
à la strate du mot et à la nuque d’un bras de mer.
Tu me trouveras au sang bleu d’un théâtre mental,
à la mouette qui se cogne à la butée des étoiles.
Tu me trouveras dans l’étroit du mot,
dans l’écriture du ventre et son cachot,
entre le centre et le contour,
entre le dire et son silence,
au coeur d’une partition langagière,
à la torche ressaisie sur l’éphémère
et dans le halo d’une certaine idée de l’amour.
Barbara Auzou
A la butée des étoiles – 2018 – Niala- Acrylique s/toile 100×100
Combien de mercis pour ce tableau lumineux…
Merci, Merci à Toi…
Impossible de compter, le conte est bon de tant de choses, qu’il laisse la voie libre de dire chut, j’aime, chut, nous aimons, chut rien d’autre n’a d’importance ma Barbara, ta présence dans l’atelier c’est si beau….
J’ai le sabot d’un bleu profond de silence…
Ton sabot comme il me fait fer…
Merci Merci Monsieur Wolgan et bienvenue en ce lieu…
Au débusqué d’un horizon à rideau fermé
des froissements de programme auraient pu couper le soi son de l’image donnée aux autres si l’écaille avait le terne de l’œil mort. L’eau vive se régénère d’elle m’aime. Si elle en dépend il ne faut pas croire que la vie se passe en cellule. La liberté se gagne. Merci de ton passage Julie.