SERENITE
Quand il sera évident
Que la part d’ombre s’accroît
Sur un ciel de poussières et de sentences
Et reste perplexe au seuil du sensible lendemain,
Je prendrai ma mendiante par la main
Et fermerai ses yeux trop grands
Pour que cesse enfin la danse de la faim et du couteau
Et le chant inconsolable au ventre gorgé d’eau.
J’insufflerai la patience à l’insecte de son corps
Avant de le confier au fleuve qu’on remonte lentement
Qui berce la colère et conte au sampan
Des histoires d’amours solaires et de paravents d’or.
Rendue à la mer ravie, l’enfant intacte d’hier
Se balancera au croissant blanc
D’une sérénité lunaire.
Barbara Auzou
Sérénité – 2018 – Niala – Acrylique s/toile 65×54
SERENITE
vient d’entrer à sa place dans l’Encrier de Niala
Il aurait du le faire à ce matin à 9h conjointement avec le blog de Lire-dit-Elle…Hélas W.P. a failli en ne respectant pas la programmation.
C’est grandement dommageable pour ma sensibilité, mais en parler ferait ricaner les brutes, je la garderai donc en dehors de ce tas de crottes.
Merci Barbara, je te serre et t’embrasse de ce que Toi tu sais d’elle.
Le temps rectifiera la trace de nos luttes,
Donnant une raison, un toit, à mes poussées de fièvre.
Je l’ai débusqué, combattu pied à pied, Étranglé dans chaque nœud,
Enfanté à chaque rupture.
Aujourd’hui nous faisons route ensemble
Comme le fleuve et le rideau de peupliers.
Les chiens qui dorment dans ma voix
Sont toujours des chiens enragés.
Jacques Dupin.
Merci Alain.
Rester un chien
et me comporter en tous points comme tel
je n’en demande pas plus …
Merci Barbara.
Merci
michema.
Merci lesideesdemimi
ça me fait trembler, vois-tu…(« émotion hors norme »)
C’est comme ça quand l’émotion retire la terre et qu’on se regarde debout sans se poser de question, Eva…
Merci photographr
DUO DE LARMES
Elles naissent du cœur et s’élèvent aux yeux,
A n’importe quelle heure et quelque soit le lieu,
En beau bouquet de fleurs ou en pointe d’épieu,
Inondent de bonheur ou noient le malheureux.
C’est le même canal qui leur ouvre les vannes
Et les fait advenir perlées d’or et de rires
Ou grêle qui fait mal quand l’amour est en panne,
Ne voulant pas choisir entre meilleur ou pire.
J’ai rêvé de chenaux pour les cascades d’eau
Et de brins de roseaux pour les modestes rus.
Je ne désirais pas mélanger les tuyaux
Pour que larmes et pleurs ait chacun l’attribut.
La rosée de printemps mouille la lèvre rose,
La pluie d’un bel été fait pousser la gaieté,
Les bruines d’automne sont souvent moroses
Et l’hiver en ondées refroidit l’être aimé.
Les larmes sont amères, les pleurs attendrissants,
Tirés du puits d’eau claire de l’enfantement ;
Ils nettoient l’âme sale et lavent notre sang,
Purifient nos enfers pour nous rendre éclatants.
Ecoutez dans le vent, le chant du Mohican,
Zébré en rouge-sang, aux plumes bleues de paon,
Pleurant, dès le matin, sa terre nourricière
Héritée, au lointain, de ses pères et mères.
Fontaines de larmes qui fécondez le sol,
Répandez-vous encore, il poussera des chênes
Qui abriteront l’homme loin des herbes folles,
Où meurent les ravins, où surgissent des reines.
Jean-Michel Bollet
Pour Toi Barbara !
A quoi tique
le co-rail
s’il n ‘assure pas
la traversée…
A particule
à risée…
Chaque moment essence ciel…
Au planque t-on
des coquilles-âges?
L’âge dort
Et soustrait
Les mous tons
Mëëë dusent-ils
s’en faire un
prêt salé?
Les pétrifiés sont des miroirs à Janus
J’ai envie de voir le parfum dans la glace de l’eau salée oui et de pré..
Merci PhenixWebArt