Tes doigts en sont maculés conception
L’émotion trop forte
les yeux peuvent dirent dans une langue de bouche
touche
tu ne rêves pas, tu peins clair l’espoir des nuits à chercher
le jour dernier d’un tant manquant dépassé
tu rêves à croire c’est vrai ce que tu vois
Tes doigts en sont maculés conception
Les rizières de Bali, le lac Inlé et la plaine des Temples en Birmanie m’ont ancré cette identique impression d’atteinte, de présence, d’aboutissement, de concrétisation…cet instant de détachement absolu du misérablement laid par le néant..la quête nitzschéenne sans la retraite de montagne
en dehors du détail marchand du politiquement correct mis en appât dans l’objectif numérique
instant où l’élément en vigueur vient s’offrir, se donner à tenir, à embrasser, à vivre l’Acte
parler dans son attente, dire dans le présent j’y suis, je ne sers à rien et je m’y efforce utile, sans la technique de la couche
la peinture m’a privilégié ces moments intenses en me permettant de ne pas désespérer de l’Amour…je suis vivant je peux mourir…
Niala-Loisobleu – 5 Février 2018
Ainsi soit-il – Série In Temporalibus –
1983 – Niala
Huile s/toile 195×130 – Musée Ville de Cognac
(Oeuvre causée par la crue de 1982 où Niala perdit sa maison et tout son contenu)
Du rien que nous sommes ce que nous prétendons ment…
Merci Boris.
L’illusion devrait accepter de reconnaître son incapacité à tenir tête à son ombre…
Merci PhenixWebArt.
A l’écorché point de cicatrice….
Merci
lesideesdemimi
Trouver au sein d’une tempête – elles sont de tant de causes – qu’à sec la vague peut mettre par taire. La bouche de sable pleine. Et alors que la nuit ne lève on s’entend bruit d’Elle qui est là.
Jusqu’où peindrai-je ?
A toi Ma Barbara.