PROMESSE 6
Tirée des carrières du plateau d’Avron, la première craie champignonnière, traça la passerelle rue de la Garenne
au 13 bis
un père et passe, les jeux sont faits.
Ta pierre a mon épaule cogne à extraire, ne m’embrasse pas , juste ta bouche, tu poseras mes demains dans ta palette, la clef dans la serrure de ton enseignement
la montée pour plus tard à les Ecoles.
Je tiens de ta volonté, Papa, d’avoir été là où tu savais. On paye ça hors de prix, pleurant jusqu’au sans, dans le dénuement d’enfants.
La couleur ne saurait être la couleur en l’absence de douleur. L’éclat de sa nature tient debout au terme des mises à taire d’une société hourdie d’indifférence. Être artiste c’est devoir passer au ban de la société en refusant d’être lapidé par son rejet. L’oeil au-devant tu marches toujours en avant dans son recul.
M’aime en avance.
Les murs de la distance dépassent la hauteur des atteintes. Seul tu seras, promets-toi d’en nourrir ton amour à donner.
Je suis où tu m’as voulu Papa.
Plus seul que jamais dans ce qui s’entête à reculer
mais si contre à toucher l’Homme Authentique qui n’a qu’à faire et rien attendre sans jamais désespérer.
Aimer c’est folie de vivre au coeur de la haine. Mon cheval a tiré le jeune peintre de ses certitudes. La Foi Bleue a fait pousser du sillon l’Artiste ignorant, voulant entendre par refus de succomber à la destinée de l’outre-noir.
Niala-Loisobleu- 16 Juin 2017
Promesse 6 – 2017 – Niala – Acrylique s/contrecollé, encadré s/verre 40×50
(Dernière oeuvre de la série Promesse)
Le faîte du père c’est d’être le cordon
bleu qui reste en faisant recette.
Merci Charlène.