PROMESSE 5

 

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PROMESSE 5

« Les quais de Seine, voilà bien le théâtre de la promesse que je me suis faite tout petit d’aller au bout, quoi qu’il arrive. » disais-je en étant sincère, lorsque je rédigeais le texte de la quatre. Je tiens toujours mes promesses, mais il se peut que par intervention extérieure, l’une d’elles soit remise en cause. J’en aurais au moins gardé le vouloir en entier

Ce jour tourne sur place, les vents aussi, en tous cas bien trop d’éléments s’accordent à le faire croire. Des disparitions non proclamées viennent corroborer l’impression, à n’en plus faire douter. La couture se découd; le bouton pend au fil d’une interrogation. Un ange est passé dans mon rêve. Signe annonciateur du dernier voyage qui se prépare à faire son sac ? Voilà une hypothèse qui pourrait être la bonne. A dire vrai, je suis pas prêt à partir, seulement il faut admettre qu’on ne prend pas toujours l’avis du vivant pour en faire un mort. Je ferme les yeux, vue de l’intérieur je suis en corps plus nu qu’à l’extérieur. Habité de tant d’amour à qui la chaleur manque, faut bien l’avouer. Les choses jouent plus souvent  à gibouler le tant. Un coup tu brûles, l’heure d’après tu glaces. M’aime en ayant rien bouger de tes sentiments, tu es pris dans le flot de la perturbation générale. Mon cheval, faute d’avoir retrouvé son vélo, en perd les pédales. Jusqu’à la cabane avec qui la conjugaison ressemble à une réforme de l’enseignement. Oh, non j’aime ma langue natale. Po en vie d’être un autre. J’aimerais être emporté dans une de mes petites maisons blanches, de l’herbe autour, bleue de préférence.

Niala-Loisobleu – 2 Juin 2017

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Promesse 5 – 2017 – Niala – Acrylique s/contrecollé encadré s/verre 40×50