LES VILLAGES BLEUS 6
Tirer au loin les pans de brouillard et rallumer le bleu du printemps, mon village ne réclame que ça dans la suite des heurts non voulus.Il faut dire que l’époque est plus propice aux sales bruits de couloirs qu’aux éclaircies. Des vilains ont blessé la cabane, le moment de sauter la page est venu.
Demain, dès l’aube…
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Victor Hugo (Extrait du recueil «Les Contemplations»)
Lui redonner toute sa transparence pour qu’elle oublie l’opaque en se dégourdissant d’une trop longue nuit. Toi qui sais le chemin du vélo, tu t’y reconnaîtras m’aime si je m’y rends à pieds, juste le temps de remplacer chui là qui m’a été volé. La cabane d’un autre printemps Nous attend.
Les pierres ont une mémoire vibratoire, flottant dans l’air comme le tempo des seins, elles ne cessent d’avoir le frisson propre à la beauté, qu’un soutien-gorge ne peut encager. Ici elles vont plus mimétiques que jamais tant ce qu’elles veulent montrer ne s’adresse pas à la cantonade mais à l’oeil qui va vert ❤🐾❤🐾❤