LES VILLAGES BLEUS 2
Par la vitre
le temps tourné vert
l’oeil émasculé
sort les maisons de sa rétine
Telle
image d’espoir
j’ai construit Bleu
Mon vélo mis en cale sèche
dans une série noire
se détrousse, perspective chapardée
L’infortune sourit aux amoureux
pour tant d’hiver vrillé à leur quête
Alors à mon coeur décousu
j’épingle le pourquoi de mes villages, sans autre justificatif
L’âtre parlera d’elle m’aime
du feu intérieur et de l’Absolu, seul printemps du poète fou.
Alain Niala – 15 Mars 2017
Les Villages Bleus 2 – 2017 – Niala – Acrylique s/contrecollé, encadré s/verre 65×50
A travers les doigts du brouillard on entend comme un grattement. Collant l’oreille en stéthoscope il se pourrait bien qu’un changement soit en marche.
Merci delattray.
Sur la blancheur de sa poitrine les veines bleues faisaient le chemin. Pas besoin de GPS, pour se perdre et dans le murmure des doigts le printemps venait sans voix se mettre au bon endroit. Les pointes de ses grandes mèches avaient retenues tous les accents du vent.
Merci Célestine.
Oh merci Linette, ton passage me fait étape dans mon coin du monde de prédilection, l’Asie du Sud-Est !