LES SOLEILS VERS 1
Le seul rythme, végétal
De nos souffles chèrement gagnés
Et des ailes poussées à nos sandales,
Nous pouvons oeuvrer à l’aurore.
Sur la hanche nue de la métaphore,
La main sonne juste
Et ponctue à peine le séjour vibrant du buste
Erigé dans la couleur tremblée.
Oeuvrons encore dans l’intervalle
et aux coupes versées
Dans le grand chantier du matin.
La main sonne juste encore
Et sans emphase
Au secret du tableau
A la peau de la phrase.
Oeuvrons comme on persévère
Et au front lustré de l’entente
Comme des enfants peut-être
Faisons commerce de lumière
De mots et de menthe:
Un lâché de soleils vers
Le geste de renaître.
Barbara Auzou
Les soleils vers 1
2018 – Niala
Acrylique s/toile 65×54 – cadre
850,00 € (encadré)
Dans les chambres des vergers
Ce sont des globes suspendus
Que la course du temps colore
Des lampes que le temps allume
Et dont la lumière est parfum
On respire sous chaque branche
Le fouet odorant de la hâte
Ce sont des perles parmi l’herbe
De nacre à mesure plus rose
Que les brumes sont moins lointaines
Des pendeloques plus pesantes
Que moins de linge elles ornent
Comme ils dorment longtemps
Sous les mille paupières vertes !
Et comme la chaleur
Par la hâte avivée
Leur fait le regard avide !
Mes soleils vont vers
toi…Mon Alain
Les longs tunnels du labyrinthe exténueraient l’espoir s’il n’y avait la pioche du refus pour sortir de ses décombres
Par ce jour né qui te voit revenue baigne dans ta propre lumière ma Barbarasoleil.
Merci à Toi d’être ce bleu à ma palette !
N-L
Je remercie NOUS…et t’embrasse
Comme un je t’aime…
Merci et bon Dimanche Julie.