Mots d’Encre 8
L’été coulant du faîte à la racine, poissait l’étron. Jours de merde à la suite d’une constipation du transit épurateur. Ô Amour si tu n’existais pas, si tu n’étais pas là, présent, rien de la torture du plomb fondu, huile bouillante déversée du haut du rempart ne tenterait de repousser l’espoir au fond du trou. Pétrifié comme en présence des Gorgones, à me regarder fondre au miroir, je quittais la cabane pour faire appel à la peinture sans teint d’abandon. Je hurlerai jusqu’à ma dernière corde vocale tendue au bois de ma résonance axée refus. Mourir oui, mais de la petite-mort. La tête cassée du coup, pendant des cervicales dans le précipice du bas des reins, haletante, une langue chienne remontant au sourd de l’eau ventrale. Et les seins, les sacs , les outres, les dame-jeanne crachées de leur paille giflant l’évanouissement pour me redresser. Amour tu m’arraches de la vésicule pierreuse pour me dissiper la bile d’un caillou blanc, membrane vibrante comme hymen. La lance bien tendue, enfourché à la verticale du galop, quelque soit l’accoutrement du jour sans, mon cheval le pourfendra de part en part dans la lice. L’éclat de la grenade mûre inondant la pulpe fendue.
Niala-Loisobleu – 22 Juillet 2017
Mots d’Encre 8 – 2017 – Niala – Acrylique s/contrecollé, encadré s/verre 18×24
Autant la face des choses cherche quelle tête prendre aujourd’hui, autant le temps qui passe ne fait que renforcer mon idée de l’homme et de l’Amour,. La constance n’a vraiment rien à voir avec la con stance.
Merci lesideesdemimi.
La voix de l’herbe dressée sur sa tige passe de l’aria au chœur de la luzerne par la route en corps niche. Tout est Bon dans le pote !
Merci Audrey.
On a chanté les protège-slips, les crèmes ant-rides, les protections solaires, et bien plus en corps, sans jamais avoir pour le petit brin d’herbe la première idée desauvegarde.
La couleur au naturel peut seule protéger.
Merci
PhenixWebTV.